A propos de ce blog


Nom du blog :
paradisdesanges
Description du blog :
Un petit coin de paradis, le mien, avec des gifs, de belles images et autres
Catégorie :
Blog Images pour blog
Date de création :
29.11.2007
Dernière mise à jour :
31.12.2009

RSS

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Fond d'écran animé Noël (141)
· Fond d'écran Noël (82)
· Lexique Marseillais (20)
· A savoir - A feter (21)
· Atelier Noël (17)
· Fond d'écran animé Bonne Année (64)
· Gifs Noël (263)
· Etiquettes cadeaux Noël (12)
· Signatures Noël (78)
· Teddy Bear (139)

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or paradisdesanges
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· Fond d'écran animé Noël 0134
· Fond d'écran animé Noël 0008
· Fêtes 0007 - Joyeux anniversaire mon cousin adoré :o)
· Fond d'écran animé Noël 0007
· Fond d'écran animé Noël 0020

· Bonne année
· Etiquettes cadeaux Noël 0003
· Fond d'écran animé Noël 0048
· Fond d'écran Noël 0069
· Fond d'écran animé Noël 0047
· Fond d'écran animé Noël 0124
· chant de noel merry christmas
· YouTube 0010 - Chants de Noel - Noël ensemble
· Etiquettes cadeaux Noël 0004
· FOnd d'écran animé Bonne année 0031

Voir plus 

Blogs et sites préférés


Statistiques 4491 articles


Derniers commentaires

merci pour ce joli fond d'écran
Par Anonyme, le 17.12.2024

wowww
Par Anonyme, le 15.12.2024

c'est abusé mon vier !
Par Anonyme, le 31.10.2024

simple et efficace.
Par Anonyme, le 21.08.2024

incroyablement bien
Par Anonyme, le 21.08.2024

Voir plus

RSS
Recherche

Contes, histoire diverses

Contes histoires 0015 - Une histoire d'Halloween

Publié le 27/10/2008 à 12:00 par paradisdesanges
Contes histoires 0015 - Une histoire d'Halloween
Une histoire d'Halloween

Chapitre 1 :
31 octobre. Halloween. L'aboiement féroce d'un chien me réveille brutalement. Il se rapproche. Je l'entends mais ne le vois pas. Il doit être puissant, très puissant. En fait, je l'avoue, j'ai peur. Le jour se lève. Le froid matinal de l'automne est humide. Je suis frigorifié, je me sens raide. L'aboiement se rapproche, s'arrête et puis plus rien… Je respire. Les arbres bruissent doucement. Au loin, le clapotis du ruisseau qui traverse le parc me rassure. Ce soir, c'est Halloween. J'aime Halloween, ses odeurs de friandises, ses cris d'enfants, des cris de joie, des cris de terreur, des bagarres pour un sachet de bonbons, pour un déguisement ! Mais ce que je hais le jour d'Halloween, ce sont ces grands oiseaux noirs, corbeaux ou corneilles, je les confonds. Ils portent malheur. Une légende veut que si une plume d'un tel oiseau tombe entre vos deux yeux, le malheur est sur vous…Il fait jour. Le soleil se devine dans la brume matinale. Il fait froid et humide. Un corbeau croasse au dessus de ma tête.. Il perd une plume qui tombe, tombe entre mes deux yeux… Malheur !

Chapitre 2 :
Malheur ! La plume noire du corbeau est à mes pieds. Curieusement, sa hampe est tournée vers moi, accusatrice. Je la fixe. Elle me fixe. Le temps est long. Que me veut-elle ? Que me dit-elle ? Une brise légère se lève et emporte la plume de malheur. Je suis soulagé. Mais que va-t-il m'arriver en ce jour d'Halloween ? Que voulait me dire la plume ? Le jour d'Halloween, ma plus grande joie est de faire plaisir aux enfants. Ils me le rendent bien. J'en oublierai les prédictions noires de cet oiseau de malheur. Brutalement, une sirène de police troue le silence, derrière moi à gauche. Puis une autre sirène, puis une troisième. Les voitures sont rapides. Pourvu qu'il n'y ait pas d'accident. Les accidents du jour d'Halloween sont de mauvais présages. Crissement de pneus, derrière moi à gauche puis plus rien. Il faut attendre les nouvelles. Un homme promène son chien, téléphone à l'oreille. Une femme promène son chien, téléphone à l'oreille. Un enfant promène son chien, téléphone à l'oreille. En réalité, en cette heure matinale, le parc est envahi de chiens accompagnés de leurs maîtres. Je crois que tous les maîtres téléphonent, tous les chiens pissent. Un chien s'approche de moi... Avoir les pieds mouillés le jour d'Halloween, ah ça : non ! Un petit vent me ramène la plume de malheur, toujours pointée vers moi, accusatrice. Décidément, que me veut-elle ?

Chapitre 3 :
Le chien passe indifférent. Devant moi, la voiture de pompiers s'ébranle. Sans bruit. C'est bien. Je n'aime pas les hurlements des sirènes de pompiers le jour d'Halloween. C'est mauvais signe. A mes pieds la plume a disparu. Je respire, le nez au vent, les yeux fermés. L'air est frais bien que un peu humide. Cela fait du bien. Un rouage crisse de manière régulière. Ce bruit m'est familier. C'est comme un ronronnement qui me fait tout oublier. Aujourd'hui c'est Halloween, je verrai des enfants tard dans la nuit. Leurs cris me feront du bien. Le crissement s'est arrêté. La plume est à mes pieds, sa hampe pointée vers moi. Encore ? ! Que me veut-elle ? Réfléchissons. Qui dit corbeau, dit sorcière, qui dit sorcière dit chat noir… Je regarde autour de moi. Rien. Ou plutôt si : deux yeux me fixent, là-bas, dans les buissons. Des yeux de chat. L'animal s'avance d'un pas, d'un pas de chat donc d'un petit pas silencieux et félin. C'est un chat noir ! Malheur ! Il étire ses pattes de devant. Miaule. Recule d'un pas. Disparaît dans le buisson. Silencieusement. Et me fixe. Il me revient à l'esprit cette histoire horrible où, la nuit d'Halloween, un chat noir avait consciencieusement déchiré tous les rideaux du magnifique château de Hamspotshire, dans le nord de l'Irlande, un château de 56 pièces. Le chat noir s'étirait avant de se lancer sur chaque rideau…Je fixe le chat. Le chat me fixe. On est le 31 octobre. Ce soir c'est Halloween ! Ce chat me fait peur. Où est la sorcière ?

Chapitre 4 :
Je fixe le chat noir, il me fixe. La plume de malheur est à mes pieds, hampe pointée vers moi, accusatrice. Il ne manque que la sorcière. Bon sang, mais c'est bien sûr. Sur ce banc, là, à gauche du chat, cette femme en noire avec ses bas déchirés, son tablier gris moucheté sous son imper noir, son chapeau noir à larges bords. Je sens son regard sur moi. Un regard lourd, pesant. Elle ne bouge pas, immobile, comme prête à bondir ! Et derrière elle ? La preuve que c'est une sorcière ! Un balai est posé contre le tronc de l'arbre ! Un vrai balai de sorcière, un balai fait de branchages et au manche long, très long. Tous ces signes sont contre moi ! Quel horrible Halloween en perspective ! Soudain des cris d'enfants ! Il sont au moins 15 ! J'ai peur pour eux ! La sorcière semble si forte, si concentrée ! Son chat noir est là prêt à bondir, à déchirer les vêtements des enfants. Je devine son corbeau, perché sur une branche qui observe tout cela de haut. Je voudrais crier, crier pour faire éloigner les enfants, les faire s'échapper des terribles griffes de la sorcière ! J'ai le sang glacé, terrorisé, tétanisé. Jamais, au grand jamais, on ne laisse des enfants en présence d'une sorcière le jour d'Halloween. Et moi immobile, figé, par la sorcière, le chat noir, le corbeau… et aujourd'hui, c'est Halloween !

Chapitre 5 :
Les enfants sont trop nombreux. Ils me rendent tout l'amour que je peux leur donner aujourd'hui, jour d'Halloween ! Celui-ci m'arrache l'oreille, celui-là me mets les doigts dans les yeux, ce troisième et ce quatrième s'attachent à mes jambes, quant au cinquième, il me serre la bouche. Ils me couvrent, m'embrassent, m'enlacent, me chevauchent, m'aiment ! Comment est-ce possible ! Ils sont si joyeux et pourtant si vulnérables ! Si inconscients ! Comment leur dire qu'une sorcière attend son heure, là, à deux pas ! Accompagnée de son chat et de l'un des ses corbeaux ! Tiens, la plume de malheur n'est plus à mes pieds ? Les femmes qui accompagnent les enfants sont plus loin, là-bas, de l'autre côté, discutant entre elles et les surveillant de œil. La sorcière ne bouge pas, prête à bondir, à jeter ses sorts de malheur. Les accompagnatrices des enfants mettent de l'ordre. J'entends le crissement familier. Un cheval ne fait que passer. Son cavalier est fier. Je suis perdu dans mes pensées. Un liquide coule sur mes yeux. Un liquide rouge. Du sang !

Chapitre 6 :
Le crissement familier reprend sous les cris joyeux des enfants. Je sens un doigt humide entre mes yeux qui lèchent le sang rouge et frais. La main sort d'un vêtement noir ! Dracula ! C'est Dracula ! Et si je lui disais d'attaquer la sorcière ? Il la mordrait et la tuerait avant qu'elle n'ait eu le temps de sortir son ail et sa croix ! Le crissement s'arrête. L'enfant descend de mon dos. " C'est fini " crie l'une des femmes. " Moi je veux un autre tour " crie un enfant, " je veux remonter sur le cochon rose qui monte et qui descend. Ma glace à la fraise est tombée j'en veux une autre ! ". " Non, c'est fini ! Il faut rentrer et se préparer à Halloween. Viens ma petite sorcière si mignonne ! ". Les enfants s'éloignent. La voiture de pompiers n'a plus de conducteur, le cheval plus de cavalier. Le balayeur a repris son balai. La vieille dame en noir, se lève lourdement de son banc, comme endormie, reprend son sac d'ou dépassent les poireaux et menace le chat noir qui s'éloigne fièrement en sens inverse, la queue bien dressée et le pas hautain. D'autres enfants s'approchent, à chacun son tour… Et moi, le petit cochon rose du manège, je suis tout fière d'être comme un cheval qui saute l'obstacle, pattes tendues devant et derrière, je monte et descends en entendant le crissement familier du manège. Ce soir c'est Halloween … et j'adore me faire peur…

Chapitre 7 :
Je redescends sur terre, les cris d'enfants me ramènent à la réalité. Mon regard se penche doucement vers le parc de jeux des enfants, et d'un sourire malicieux, je vois ma petite princesse qui me regarde l'air amuser. Il est l'heure de rentrer, et de se préparer pour le défiler d'Halloween, elle sera en sorcière et moi en conte Dracula. Il ne faut pas être en retard...

Joyeux Halloween à tous


Merci à ma cousine Marine, qui a écrit cette histoire pour le lycée, et m'a permi de la mettre en ligne.

Une tite comm ou un message sur mon livre d'or me ferait plaisir ! Merci.

Contes histoires 0014 - Les rennes de Noël

Publié le 27/10/2008 à 12:00 par paradisdesanges
Contes histoires 0014 - Les rennes de Noël
Les rennes de Noël

Dans son Royaume, quelques jours avant la fête de Noël, le père Noël vérifiait si tous les cadeaux des enfants du monde étaient fabriqués. Puis, il partit vérifier l'attelage des rennes dans l'immense grange située derrière l'usine de cadeaux.

Dès qu'il eut franchi la porte de la grange, le monsieur à la barbe blanche s'aperçut que ses rennes étaient disparus. Enervé, il cria fortement à l'aide. Arrivé en courant, son fidèle lutin Rudolphe vint le réconforter en voyant l'absence des rennes. Puis, le père Noël retourna chez-lui et prit le livre magique situé en dessous de son lit.

Avant de prononcer la formule magique abracatquadom le père Noël prit un oignon et le secoua vivement, pour attirer les pouvoirs magiques. En se croisant les doigts, le père Noël espéra avoir une réponse dans les dix prochaines minutes.

Malheureusement, la formule ne fonctionnait pas. Alors, il réfléchit longuement et réalisa que peut-être son oignon était trop pourri pour attirer les pouvoirs. Donc, il partit en acheter un autre à l'épicerie du coin.

Arrivé à destination, le père Noël vit une annonce collée sur la vitrine. Sur la pancarte, il était marqué : "CIRQUE, Venez voir, des rennes magiques, faire des tours ce soir au Complexe G à 18h00. Surpris, il regarda l'heure sur sa montre. "17h30, juste assez de temps pour récupérer mes rennes."

Parvenu à la salle de spectacle, le père Noël constata encore une fois l'absence des rennes. A peine sorti de la pièce, découragé, il entendit une voix. Celle-ci disait que les rennes s'étaient enfuis avec un petit lutin, tout juste avant le souper



Merci à mon cousin qui m'a permi de continuer à faire vivre les pages de son site internet qui fermera définitivement, suite à la décision de son hébergeur de page.

Une tite comm ou un message sur mon livre d'or me ferait plaisir ! Merci.

Contes histoires 0013 - La magie de Noël

Publié le 27/10/2008 à 12:00 par paradisdesanges
Contes histoires 0013 - La magie de Noël
La magie de Noël

La magie de Noël est très puissante. Un jour, quelqu'un y ajouta le Père Noël. Cela remplit le coeur des enfants de joie. A chaque Noël, le Père Noël apporte des cadeaux par milliers ! Toutes les familles se réunissent autour d'un excellent repas et après avoir mangé, les enfants et même parfois les parents, ouvrent leurs cadeaux. Très vite, Noël fut adoré par les enfants. Chacun à sa manière, Noël sera une fête connue de tout âge, pour tous les enfants sages ! Par contre, les enfants qui le sont moins, ont affaire au Père Fouettard !!!

Pour les cadeaux, on peut faire des listes pour recevoir tous les cadeaux dont on a rêvé. Des poupées pour enfants jusqu'aux belles voitures pour adultes, tous les cadeaux sont acceptés de la part du Père Noël. L'idole des enfants est vêtue d'un bonnet, d'un pantalon, d'une veste rouge, sans oublier l'indispensable pompon sur son bonnet. Sur son dos, il a un gros sac rempli de jouets dont petits et grands ont rêvés. C'est ça, la magie de Noël : Les cadeaux, les bons repas, les familles qui peuvent enfin se réunir et le Père Noël !

Même après la fête, pour n'importe quelle famille, Noël continue ; il reste dans le coeur des gens (au moins jusqu'à ce qu'ils rangent les décorations de Noël !). Avec le temps, les familles ont embelli Noël avec les guirlandes, les lampions, les bougies et les boules. Noël, ses lumières et ses cadeaux servent à réchauffer le coeur des enfants orphelins ou tristes. Cette fête est en fait la célébration du jour le plus long.

Afin de terminer cette histoire, je souhaite que du pôle nord au pôle sud toutes les familles passent ce Noël de décembre 2008 avec la même faim, la même joie dans le coeur. Et n'oubliez pas : Noël est dans chaque coeur pur.



Merci à mon cousin qui m'a permi de continuer à faire vivre les pages de son site internet qui fermera définitivement, suite à la décision de son hébergeur de page.

Une tite comm ou un message sur mon livre d'or me ferait plaisir ! Merci.

Contes histoires 0012 - La nuit de Noël

Publié le 27/10/2008 à 12:00 par paradisdesanges
Contes histoires 0012 - La nuit de Noël
La nuit de Noël

Un grand sapin se dressait au milieu de la chambre de Sophie. La petite fille dormait dans son lit. C'était la nuit de Noël. Le clair de lune brillait entre les lames des volets. Il était six heures
cinquante neuf minutes puis tout d'un coup, bip, bip, bip ! Le réveil sonna.

Sophie se réveilla d'un tel bond qu'elle alla presque toucher le plafond ; à peine retombée dans son lit, elle courût juste devant la porte de la chambre des parents. Là, elle s'arrêta et marcha tout doucement jusqu'au salon. Quand elle vit tous ses cadeaux, elle eut le coeur plein de joie, elle alla déballer ses cadeaux. Puis, le chat de Sophie qu'elle avait nommé Tee-shirt, parce qu'il ressemblait à un Tee-shirt tout mou, vint. Il avait une écharpe autour du cou avec des lettres dessus. Sophie lut :

- Noël c'est plein de cadeaux à déballer en famille.

Quand elle eut fini, ça lui a fait "tilt". Elle se souvint de ce que son Papa lui avait dit :

- Sophie, tu n'as pas intérêt à déballer les cadeaux sans tout le monde. Sinon : des épinards bouillis au petit déjeuner.

Elle détestait plus que tous les épinards bouillis. Sophie eut très peur, elle se ressaisit et essaya d'avoir une idée. Sophie réfléchit longtemps, très longtemps. Puis elle fonça dans sa chambre sans faire attention à celle des parents. Elle ouvrit son tiroir secret et prit un papier doré et un autre argenté. Elle prit aussi son scotch invisible. Ensuite, elle retourna dans le salon et elle fit de son mieux pour remballer les cadeaux.

Tout d'un coup elle entendit des bruits de pas. Sophie était horrifiée, elle n'avait plus le temps de retourner dans sa chambre. Sophie chercha une cachette "derrière les rideaux ? Non, trop voyant" pensa-t-elle. "Sous la chaise, non, trop petit." Alors elle s'enferma dans l'armoire. Son coeur battait de plus en plus vite. Puis Sophie vit Tee-shirt qui avait égaré dans l'armoire sa souris en plastique.

Tout à coup Sophie entendit un bâillement ; c'était son père, elle en était sûre. Tee-shirt sortit alors en donnant un coup dans une des portes de l'armoire qui s'ouvrit brusquement. Vite elle se cacha derrière l'autre porte de l'armoire .Tout à coup une idée lui vint en tête. Elle prit un grand manteau, se cacha dessous et sortit par la porte elle tremblait à l'idée que son père la voit. Sophie était presque sortie du salon lorsqu'elle entendit son chat qui la poursuivait; Tee-shirt sauta sur le manteau et le mordit.

Elle vit la souris coincée dans la manche. Sophie la prit et la jeta le plus loin possible par dessous le manteau. Le chat partit à la recherche de la souris. Elle continua à ramper, sortit du salon mais devant, horreur, sa mère se tenait debout, elle lui dit :

- Qu'est – ce - que tu fais là ?

- J'étais juste venue et j'ai pris le manteau pour un monstre.

- Un monstre ! Mais comment sais-tu que c'était le manteau alors ?

Là, Sophie ne pouvait plus répondre; Sa mère avait tout compris. Alors, elle dit :

- Ce n'est pas grave, nous n'avons plus d'épinard...



Merci à mon cousin qui m'a permi de continuer à faire vivre les pages de son site internet qui fermera définitivement, suite à la décision de son hébergeur de page.

Une tite comm ou un message sur mon livre d'or me ferait plaisir ! Merci.

Contes histoires 0011 - La fureur du Père Noël

Publié le 27/10/2008 à 12:00 par paradisdesanges
Contes histoires 0011 - La fureur du Père Noël
La fureur du Père Noël

Il était une fois un père Noël très, très gentil, qui décida un 20 décembre de livrer ses cadeaux aux enfants qui le méritaient et qui habitaient pas trop loin de chez lui.

Mais il avait oublié que sa caméra était en panne. Il l'emmena donc chez un réparateur qui n'eut besoin que de quatre ou cinq minutes pour la remettre en état. Le père Noël rentra à la maison et visionna le film deux fois de suite.

Malheureusement, il découvrit que les enfants qu'il avait filmés été tous méchants. Dégoûté, il décida de se mettre en grève. Puis finalement, il prit la décision de leur laisser une chance : Sans les avertir il leur laissa les cinq jours suivants pour se rattraper.

Que se passa-t-il ? Et bien ils ne changèrent pas de comportement et le Père Noël les priva de cadeaux ! Consternés, les enfants décidèrent de réagir. Ils se mirent à stocker des tomates et des bananes dans leurs frigidaires pendant toute l'année suivante, et le jour X, ils bombardèrent le père Noël avec les fruits qui avaient bien pourris entre-temps.

Hors de lui, le père Noël, décida de rendre son tablier. Qu'est-il devenu ? Et bien finalement, il se trouva une nouvelle vocation : Celle du père Fouettard qui lui convenait beaucoup mieux.

Il avait enfin trouvé sa voie !


Merci à mon cousin qui m'a permi de continuer à faire vivre les pages de son site internet qui fermera définitivement, suite à la décision de son hébergeur de page.

Une tite comm ou un message sur mon livre d'or me ferait plaisir ! Merci.



Contes histoires 0010 - La fabuleuse histoire de Compote et Brioche -

Publié le 27/10/2008 à 12:00 par paradisdesanges
Contes histoires 0010 - La fabuleuse histoire de Compote et Brioche -
La fabuleuse histoire de Compote et Brioche

Dans la forêt de Sharoine, Compote et Brioche se promenaient. Compote a trois ans et son amie Brioche 5 ans. Elles rencontrèrent, devinez qui ? Le Père Noël. Il les invita chez lui pour boire un
Chocolats chauds. Avec les lutins, les petites filles préparèrent les cadeaux de Noël pour tous les enfants de la Terre. Elles travaillèrent beaucoup, sans connaître les cadeaux qu'elles auraient pour Noël. Les petites filles étaient tristes. Elles pensaient que le Père Noël les avait oubliées !


Elles lui demandèrent :
- Où sont nos cadeaux ?

Il leur répondit :

- Oh, mon dieu ! Je vous ai oubliées !!

Compote et Brioche rentrèrent chez elles le coeur gros et s'endormirent. Le lendemain, jour de Noël, les petites filles se réveillèrent et trouvèrent dans leurs chambres, deux gros paquets avec une lettre. C'était le père Noël qui leur avait amené de nombreux cadeaux...

Les petites filles retrouvèrent le sourire et firent le serment de toujours être sages à l'avenir.

Merci à mon cousin qui m'a permi de continuer à faire vivre les pages de son site internet qui fermera définitivement, suite à la décision de son hébergeur de page.

Une tite comm ou un message sur mon livre d'or me ferait plaisir ! Merci.



Contes histoires 0009 - Peau d'Ane

Publié le 16/10/2008 à 12:00 par paradisdesanges
Contes histoires 0009 - Peau d'Ane

Peau d'Ane

Il était une fois un roi si grand, si aimé de ses peuples, si respecté de tous ses voisins et de ses alliés, qu'on pouvait dire qu'il était le plus heureux de tous les monarques.

Son bonheur était encore confirmé par le choix qu'il avait fait d'une princesse aussi belle que vertueuse ; et ces heureux époux vivaient dans une union parfaite.

De leur mariage était née une fille, douée de tant de grâce et charmes, qu'ils ne regrettaient pas de n'avoir pas une plus grande lignée.

La magnificence, le goût et l'abondance régnaient dans son palais ; les ministres étaient sages et habiles ; les courtisans, vertueux et attachés ; les domestiques, fidèles et laborieux ; les écuries, vastes et remplies des plus beaux chevaux du monde, couverts de riches caparaçons : mais ce qui étonnait les étrangers qui venaient admirer ces belles écuries, c'est qu'au lieu le plus apparent un maître d'âne étalait de longues et grandes oreilles.

Ce n'était pas par fantaisie, mais avec raison, que le roi lui avait donné une place particulière et distinguée. Les vertus de ce rare animal méritaient cette distinction, puisque la nature l'avait formé si extraordinaire, que sa litière, au lieu d'être malpropre, était couverte, tous les matins, avec profusion, de beaux écus au soleil et de louis d'or de toute espèce, qu'on allait recueillir à son réveil.

Or, comme les vicissitudes de la vie s'étendent aussi bien sur les rois que sur les sujets, et que
toujours les biens sont mêlés de quelques maux, le ciel permit que la reine fût tout à coup attaquée d'une âpre maladie, pour laquelle, malgré la science et l'habileté des médecins, on ne put trouver aucun secours.

La désolation fut générale. Le roi, sensible et amoureux, malgré le proverbe fameux qui dit que le mariage est le tombeau de l'amour, s'affligeait sans modération, faisait des voeux ardents à tous les temples de son royaume, offrait sa vie pour celle d'une épouse si chère, mais les dieux et les fées étaient invoqués en vain.

La reine, sentant sa dernière heure approcher, dit à son époux qui fondait en larmes :

" Trouvez bon, avant que je meure, que j'exige une chose de vous : c'est que s'il vous prenait envie de vous remarier ... "

A ces mots, le roi fit des cris pitoyables, prit les mains de sa femme, les baigna de pleurs, et, l'assurant qu'il était superflu de lui parler d'un second mariage :

" Non, non, dit-il enfin, ma chère reine, parlez-moi plutôt de vous suivre. L'Etat, reprit la reine avec une fermeté qui augmentait les regrets de ce prince, l'Etat doit exiger des successeurs et, comme je ne vous ai donné qu'une fille, vous presser d'avoir des fils qui vous ressemblent : mais je vous demande instamment, par tout l'amour que vous avez eu pour moi, de ne céder à l'empressement de vos peuples que lorsque vous aurez trouvé une princesse plus belle et mieux faite que moi ; j'en veux votre serment, et alors je mourrai contente.

" On présume que la reine, qui ne manquait pas d'amour-propre, avait exigé ce serment, ne croyant pas qu'il fût au onde personne qui pût l'égaler, pensant bien que c'était s'assurer que le roi ne se remarierait jamais. Enfin elle mourut. Jamais marne fit tant de vacarme : pleurer, sangloter jour et nuit, menus droits du veuvage, furent son unique occupation.

Les grandes douleurs ne durent pas. D'ailleurs, les grands de l'Etat s'assemblèrent, et vinrent en corps prier le roi de se remarier. Cette première proposition lui parut dure, et lui fit répandre de nouvelles larmes. Il allégua le serment qu'il avait fait à la reine, défiant tous ses conseillers de pouvoir trouver une princesse plus belle et mieux faite que feu sa femme, pensant que cela était impossible. Mais le conseil traita de babiole une telle promesse et dit qu'il importait peu de la beauté, pourvu qu'une reine fût vertueuse ; que l'Etat demandait des princes pour son repos et sa tranquillité ; qu'à la vérité, l'Infante avait toutes les qualités requises pour faire une grande reine, mais qu'il fallait lui choisir un époux ; et qu'alors ou cet étranger l'emmènerait chez lui, ou que, s'il régnait avec elle, ses enfants ne seraient plus réputés du même sang ; et que, n'y ayant point de prince de son nom, les peuples voisins pourraient lui susciter des guerres qui entraîneraient la ruine du royaume.

Le roi, frappé de ces considérations, promit qu'il songerait à les contenter. Effectivement, il chercha, parmi les princesses à marier, qui seraient celle qui pourrait lui convenir. Chaque jour on lui apportait des portraits charmants, mais aucun n'avait les grâces de la feue reine : ainsi il ne se déterminait point. Malheureusement il s'avisa de trouver que l'Infante surpassait encore de beaucoup la reine sa mère en esprit et en agréments.

Sa jeunesse, l'agréable fraîcheur de ce beau teint enflammèrent le roi d'un ton si violent, qu'il ne put le cacher à l'Infante, et il lui dit qu'il avait résolu de l'épouser, puisqu'elle seule pouvait le dégager de son serment.

La jeune princesse, remplie de vertu et de pudeur, pensa s'évanouir à cette horrible proposition. Elle se jeta aux pieds du roi son père, et le conjura, avec toute la force qu'elle put trouver dans son esprit, de ne la pas contraindre à commettre un tel crime.

Le roi, qui s'était mis en tête ce bizarre projet, avait consulté un vieux druide pour mettre la conscience de la princesse en repos. Ce druide, moins religieux qu'ambitieux, sacrifia, à l'honneur d'être confident d'un grand roi, l'intérêt et l'innocence de la vertu, et s'insinua avec tant d'adresse dans l'esprit du roi, lui adoucit tellement le crime qu'il allait commettre, qu'il lui persuada même que c'était une oeuvre pie que d'épouser sa fille.

Ce prince, flatté par les discours de ce scélérat, l'embrassa et revint d'avec lui plus entêté que jamais dans son projet : il fit donc ordonner à l'Infante de se préparer à lui obéir. La jeune princesse, outrée d'une vive douleur, n'imagina rien d'autre chose que d'aller trouver la Fée des Lilas, sa marraine.

Pour cet effet, elle partit la même nuit dans un joli cabriolet attelé d'un gros mouton qui savait tous les chemins. Elle y arriva heureusement. La fée, qui aimait l'Infante, lui dit qu'elle savait tout ce qu'elle venait lui dire, mais qu'elle n'eût aucun souci, rien ne pouvant lui nuire si elle exécutait fidèlement ce qu'elle allait lui prescrire.

" Car, ma chère enfant, lui dit-elle, ce serait une grande faute que d'épouser votre père, mais, sans le contredire, vous pouvez l'éviter : dites-lui que, pour remplir une fantaisie que vous avez, il faut qu'il vous donne une robe de la couleur du temps ; jamais, avec tout son amour et son pouvoir, il ne pourra y parvenir. " La princesse remercia bien sa marraine ; et dès le lendemain matin, elle dit au roi son père ce que la fée lui avait conseillé, et protesta qu'on ne tirerait d'elle aucun aveu qu'elle n'eût une robe couleur du temps.

Le roi, ravi de l'espérance qu'elle lui donnait, assembla les plus fameux ouvriers, et leur commanda cette robe, sous la consigne que, s'ils ne pouvaient réussir, il les ferait tous pendre. Il n'eut pas le chagrin d'en venir à cette extrémité, dès le second jour ils apportèrent la robe si désirée.

L'empyrée n'est pas d'un plus beau bleu lorsqu'il est ceint de nuages d'or, que cette belle robe lorsqu'elle fut étalée. L'Infante en fut toute contrastée et ne savait comment se tirer d'embarras.

Le roi pressait la conclusion. Il fallut recourir encore à la marraine, qui, étonnée de ce que son secret n'avait pas réussi, lui dit d'essayer d'en demander une de la couleur de la lune. Le roi, qui ne pouvait lui rien refuser, envoya chercher les plus habiles ouvriers, et leur commanda si expressément une robe couleur de la lune, qu'entre ordonner et apporter il n'y eut pas vingt-quatre heures ...

L'Infante, plus charmée de cette superbe robe que des soins du roi son père, s'affligea immodérément lorsqu'elle fut avec ses femmes et sa nourrice. La Fée des Lilas, qui savait tout, vint au secours de l'affligée princesse, et lui dit " Ou je me trompe fort, ou je crois que, si vous demandez une robe couleur du soleil, ou nous viendrons à bout de dégoûter le roi votre père, car jamais on ne pourra parvenir à faire une pareille robe, ou nous gagnerons au moins du temps. "

L'Infante en convint, demanda la robe et l'amoureux roi donna, sans regret, tous les diamants et les rubis de sa couronne pour aider à ce superbe ouvrage, avec l'ordre de ne rien
épargner pour rendre cette robe égale au soleil. Aussi, dès qu'elle parut, tous ceux qui la virent déployée furent obligés de fermer les yeux, tant ils furent éblouis.

C'est de ce temps que datent les lunettes vertes et les verres noirs. Que devient l'Infante à cette vue ? Jamais on n'avait rien vu de si beau et de si artistement ouvrer.

Elle était confondue ; et sous prétexte d'avoir mal aux yeux, elle se retira dans sa chambre où la fée l'attendait, plus honteuse qu'on ne peut dire. Ce fut bien pis : car, en voyant la robe du soleil, elle devint rouge. de colère. " Oh ! pour le coup, ma fille, dit-elle à l'Infante, nous allons mettre l'indigne amour de votre père à une terrible épreuve.

Je le crois bien entêté de ce mariage qu'il croit si prochain, mais je pense qu'il sera un peu étourdi de la demande que je vous conseille de lui faire : C'est la peau de cet âne qu'il aime si passionnément, et qui fournit à toutes ses dépenses avec tant de profusion ; allez, et ne manquez pas de lui dire que vous désirez cette peau.

" L'Infante, ravie de trouver encore un moyen d'éluder un mariage qu'elle détestait, et qui pensait en même temps que son père ne pourrait jamais se résoudre à sacrifier son âne, vint le trouver et lui exposa son désir pour la peau de ce bel animal.

Quoique le roi fût étonné de cette fantaisie, il ne balança pas à la satisfaire ; Le pauvre âne fut sacrifié, et la peau galamment apportée à l'Infante, qui, ne voyant plus aucun moyen d'éluder son malheur, s'allait désespéré lorsque sa marraine accourut.
« Que faites-vous, ma fille ? dit-elle, voyant la princesse déchirant ses cheveux et meurtrissant ses belles joues ; voici le moment le plus heureux de votre vie. Enveloppez-vous de cette peau, sortez de ce palais, et allez tant que la terre pourra vous porter : lorsqu'on sacrifie tout à la vertu, les dieux savent en récompenser. Allez, j'aurai soin que votre toilette vous suive partout ; en quelque lieu que vous vous arrêtiez, votre cassette, où seront vos habits et vos bijoux, suivra vos pas sous terre ; et voici ma baguette que je vous donne : en frappant la terre, quand vous aurez besoin de cette cassette, elle paraîtra à vos yeux : mais hâtez-vous de partir, et ne tardez pas."



Merci à mon cousin qui m'a permi de continuer à faire vivre les pages de son site internet qui fermera définitivement, suite à la décision de son hébergeur de page.

Une tite comm ou un message sur mon livre d'or me ferait plaisir ! Merci.

Contes histoires 0008 - La petite fille aux allumettes

Publié le 16/10/2008 à 12:00 par paradisdesanges
Contes histoires 0008 - La petite fille aux allumettes
La petite fille aux allumettes

Il faisait effroyablement froid; il neigeait depuis le matin; il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue: elle n'avait rien sur la tête, elle était pieds nus. Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantoufles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à se sauver devant une file de voitures; les voitures passées, elle chercha après ses chaussures; un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une des pantoufles; l'autre avait été entièrement écrasée.

Voilà la malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits petons. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait à la main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était affairé; par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu un seul paquet d'allumettes. Tremblante de froid et defaim, elle se traînait de rue en rue.

Des flocons de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres brillaient des lumières: de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir: c'était la Saint-Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.

Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une dépassait un peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.

L'enfant avait ses petites menottes toutes transies. «Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts ? » C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse c'était ! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré d'ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement: le poêle disparut, et l'enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.

Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur la muraille qui devint transparente. Derrière, la table était mise: elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes: et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien: la flamme s'éteint.

L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle: l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles: il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une trainée de feu. « Voilà quelqu'un qui va mourir » se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile qui file, d'un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.

- Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh ! tu vas me quitter quand l'allumette sera éteinte: tu t'évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie, ou emporte-moi.

Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin: c'était devant le trône de Dieu.

Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure le corps de la petite ; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire ; elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.

- Quelle sottise ! dit un sans-coeur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ?

D'autres versèrent des larmes sur l'enfant; c'est qu'ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.



Merci à mon cousin qui m'a permi de continuer à faire vivre les pages de son site internet qui fermera définitivement, suite à la décision de son hébergeur de page.

Une tite comm ou un message sur mon livre d'or me ferait plaisir ! Merci.

Contes histoires 0007 - Le petit chaperon rouge

Publié le 16/10/2008 à 12:00 par paradisdesanges
Contes histoires 0007 - Le petit chaperon rouge
Le Petit Chaperon rouge

Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu'on eût su voir : sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge qui lui seyait si bien, que partout on l'appelait le Petit Chaperon rouge.

Un jour, sa mère, ayant cuit et fait des galettes, lui dit :

" Va voir comment se porte ta mère-grand, car on m'a dit qu'elle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. "

Le Petit Chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre village. En passant dans un bois, elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie de la manger ; mais il n'osa, à cause de quelques bûcherons qui étaient dans la forêt. Il lui demanda où elle allait. La pauvre enfant, qui ne savait pas qu'il était dangereux de s'arrêter à écouter un loup, lui dit :

" Je vais voir ma mère-grand, et lui porter une galette, avec un petit pot de beurre, que ma mère lui envoie.

- Demeure-t-elle bien loin ? lui dit le Loup

- Oh oui, dit le Petit Chaperon rouge ; c'est par-delà le moulin que vous voyez tout là-bas, à la première maison du village.

- Eh bien ! dit le Loup, je veux l'aller voir aussi, je m’y en vais par ce chemin-ci, et toi par ce chemin-là, et nous verrons à qui plus tôt y sera. "

Le loup se mit à courir de toute sa force par le chemin qui était le plus court, et la petite fille s'en alla par le chemin le plus long, s'amusant à cueillir des noisettes, à courir après les papillons, et à faire des bouquets des petites fleurs qu'elle rencontrait.

Le loup ne fut pas longtemps à arriver à la maison de la mère-grand ; il heurte : toc, toc.

" Qui est là ?

- C'est votre fille, le Petit Chaperon rouge, dit le Loup en contrefaisant sa voix, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre, que ma mère vous envoie. "

La bonne mère-grand, qui était dans son lit, à cause qu'elle se trouvait un peu mal, lui cria :

- " Tire la chevillette, la bobinette cherra. "

Le Loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien, car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait pas manger. Ensuite il ferma la porte, et s'alla coucher dans le lit de la mère-grand, en attendant le Petit Chaperon rouge, qui quelques temps après, vint heurter à la porte : toc, toc.

- " Qui est là ? "

Le Petit Chaperon rouge, qui entendit la grosse voix du Loup, eut peur d'abord, mais, croyant que sa mère-grand était enrhumée, répondit :

" C'est votre fille, le Petit Chaperon rouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre, que ma mère vous envoie. "

Le Loup lui cria en adoucissant un peu sa voix :

- " Tire la chevillette, la bobinette cherra. "

Le Petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Le Loup, la voyant entrer, lui dit en se cachant dans le lit, sous la couverture :

- " Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi. "

Le Petit Chaperon rouge se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonné de voir comment sa mère-grand était faite en son déshabillé. Elle lui dit :

- " Ma mère-grand, que vous avez de grands bras !

- C'est pour mieux t'embrasser, ma fille !

- Ma mère-grand, que vous avez de grandes jambes !

- C'est pour mieux courir, mon enfant !

- Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !

- C'est pour mieux écouter, mon enfant !

- Ma mère-grand, que vous avez de grands yeux !

- C'est pour mieux te voir, mon enfant !

- Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !

- C'est pour te manger ! "

Et, en disant ces mots, le méchant Loup se jeta sur le Petit Chaperon rouge, et le mangea.




Merci à mon cousin qui m'a permi de continuer à faire vivre les pages de son site internet qui fermera définitivement, suite à la décision de son hébergeur de page.

Une tite comm ou un message sur mon livre d'or me ferait plaisir ! Merci.

Contes histoires 0006 - La belle au bois dormant - Suite

Publié le 16/10/2008 à 12:00 par paradisdesanges
Contes histoires 0006 - La belle au bois dormant - Suite
La Belle au bois dormant (suite)

Il passe une grande cour pavée de marbre; il monte l'escalier; il entre dans la salle des gardes, qui étaient rangés en haie, la carabine sur l'épaule et ronflant de leur mieux. Il traverse plusieurs chambres, pleines de gentilshommes et de dames, dormant tous, les uns debout, les autres assis. Il entre dans une chambre toute dorée, et il voit sur un lit, dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle qu'il eût jamais vu : une princesse qui paraissait avoir quinze ou seize ans, et dont l'éclat resplendissant avait quelque chose de lumineux et de divin. Il s'approcha en tremblant et en admirant, et se mit à genoux auprès d'elle.

Alors, comme la fin de l'enchantement était venue, la princesse s'éveilla, et, le regardant avec des yeux plus tendres qu'une première vue ne semblait le permettre.

-" Est-ce vous, mon prince ? lui dit-elle ; vous êtes bien fait attendre. "

Le prince, charmé de ces paroles, et plus encore de la manière dont elles étaient dites, ne savait comment lui témoigner sa joie et sa reconnaissance ; il l'assura qu'il l'aimait plus que lui- même. Ses discours furent mal rangés; ils en plurent davantage : peu d'éloquence, beaucoup d'amour. Il était plus embarrassé qu'elle, et l'on ne doit pas s'en étonner : elle avait eu le temps de songer à ce qu'elle aurait à lui dire ; car il y a apparence (l'histoire n'en dit pourtant rien) que la bonne fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir des songes agréables. Enfin, il y avait quatre heures qu'ils se parlaient, et ils ne s'étaient pas encore dit la moitié des choses qu'ils avaient à se dire.

Cependant tout le palais s'était réveillé avec la princesse : chacun songeait à faire sa charge ; et, comme ils n'étaient pas tous amoureux, ils mouraient de faim. La dame d'honneur, pressée comme les autres, s'impatienta, et dit tout haut à la princesse que la viande était servie. Le prince aida la princesse à se lever : elle était tout habillée, et fort magnifiquement; mais il se garda bien de lui dire qu'elle était habillée comme ma mère-grand, et qu'elle avait un collet monté ; elle n'en était pas moins belle. Ils passèrent dans un salon de miroirs, et y soupèrent, servis par les officiers de la princesse. Les violons et les hautbois jouèrent de vieilles pièces, mais excellentes, quoiqu'il y eût près de cent ans qu'on ne les jouât plus ; et, après souper, sans perdre de temps, le grand aumônier les maria dans la chapelle du château, et la dame d'honneur leur tira le rideau. Ils dormirent peu : la princesse n'en avait pas grand besoin, et le prince la quitta, dès le matin, pour retourner à la ville, où son père devait être en peine de lui.

Le prince lui dit qu'en chassant il s'était perdu dans la forêt, et qu'il avait couché dans la hutte d'un charbonnier, qui lui avait fait manger du pain noir et du fromage. Le roi, son père, qui était bon homme, le crut; mais sa mère n'en fut pas bien persuadée, et voyant qu'il allait presque tous les jours à la chasse, et qu'il avait toujours une raison en main pour s'excuser quand il avait couché deux ou trois nuits dehors, elle ne douta plus qu'il n'eût quelque amourette ; car il vécut avec la princesse plus de deux ans entiers, et en eut deux enfants, dont le premier, qui fut une fille, fut nommée l'Aurore, et le second, un fils, qu'on nomma le Jour, parce qu'il paraissait encore plus beau que sa soeur.

La reine dit plusieurs fois à son fils, pour le faire expliquer, qu'il fallait se contenter dans la vie ; mais il n'osa jamais se fier à elle de son secret : il la craignait, quoiqu'il l'aimât, car elle était de race ogresse, et le roi ne l'avait épousée qu'à cause de ses grands biens. On disait même tout bas à la cour qu'elle avait les inclinations des ogres, et qu'en voyant passer de petits enfants, elle avait toutes les peines du monde à se retenir de se jeter sur eux ; ainsi le prince ne lui voulut jamais rien dire. Mais quand le roi fut mort, ce qui arriva au bout de deux ans, et qu'il se vit le maître, il déclara publiquement son mariage, et alla en grande cérémonie quérir la reine sa femme dans son château.

On lui fit une entrée magnifique dans la ville capitale, où elle entra au milieu de ses deux enfants. Quelque temps après, le roi alla faire la guerre à l'empereur Cantalabutte, son voisin. Il laissa la régence du royaume à la reine sa mère, et lui recommanda fort sa femme et ses enfants : il devait être à la guerre tout l'été ; et, dès qu'il fut parti, la reine mère envoya sa bru et ses enfants à une maison de campagne dans les bois, pour pouvoir plus aisément assouvir son horrible envie. Elle y alla quelques jours après, et dit un soir à son maître d'hôtel :

- " Je veux manger demain à mon dîner la petite Aurore.

- Ah ! madame, dit le maître d'hôtel ...

- Je le veux, dit la reine (et elle le dit d'un ton d'ogresse qui a envie de manger de la chair fraîche), et je la veux manger à la sauce Robert ".

Ce pauvre homme, voyant bien qu'il ne fallait pas se jouer à une ogresse, prit son grand couteau, et monta à la chambre de la petite Aurore : elle avait pour lors quatre ans, et vint en sautant et en riant se jeter à son col, et lui demander du bonbon. Il se mit à pleurer : le couteau lui tomba des mains, et il alla dans la basse-cour couper la gorge à un petit agneau, et lui fit une si bonne sauce que sa maîtresse l'assura qu'elle n'avait rien mangé de si bon.

Il avait emporté en même temps la petite Aurore, et l'avait donnée à sa femme, pour la cacher dans le logement qu'elle avait au fond de la basse-cour. Huit jours après, la méchante reine dit à son maître d'hôtel :

-" Je veux manger à mon souper le petit Jour. " Il ne répliqua pas, résolu de la tromper comme l'autre fois. Il alla chercher le petit Jour, et le trouva avec un fleuret à la main, dont il faisait des armes avec un gros singe ; il n'avait pourtant que trois ans.

Il le porta à sa femme, qui le cacha avec la petite Aurore, et donna, à la place du petit Jour, un petit chevreau fort tendre, que l'ogresse trouva admirablement bon. Cela était fort bien allé jusque-là ; mais, un soir, cette méchante reine dit au maître d'hôtel :

-" Je veux manger la reine à la même sauce que ses enfants. "

Ce fut alors que le pauvre maître d'hôtel désespéra de la pouvoir encore tromper. La jeune reine avait vingt ans passés, sans compter les cent ans qu'elle avait dormi : sa peau était un peu dure, quoique belle et blanche; et le moyen de trouver dans la ménagerie une bête aussi dure que cela ? Il prit la résolution, pour sauver sa vie, de couper la gorge à la reine, et monta dans sa chambre dans l'intention de n'en pas faire à deux fois.

Il s'excitait à la fureur, et entra, le poignard à la main, dans la chambre de la jeune reine; il ne voulut pourtant point la surprendre, et il lui dit avec beaucoup de respect, l'ordre qu'il avait reçu de la reine mère.

-" Faites votre devoir, lui dit-elle en lui tendant le col ; exécutez l'ordre qu'on vous a donné; j'irai revoir mes enfants, mes pauvres enfants, que j'ai tant aimés ! "

Car elle les croyait morts, depuis qu'on les avait enlevés sans lui rien dire.

-" Non, non, madame, lui répondit le pauvre maître d'hôtel, tout attendri, vous ne mourrez point, et vous ne laisserez pas d'aller revoir vos chers enfants; mais ce sera chez moi, où je les ai cachés, et je tromperai encore la reine, en lui faisant manger une jeune biche en votre place."

Il la mena aussitôt à sa chambre, où la laissant embrasser ses enfants et pleurer avec eux, il alla accommoder une biche, que la reine mangea à son souper, avec le même appétit que si c'eût été la reine : elle était bien contente de sa cruauté, et elle se préparait à dire au roi, à son retour, que les loups enragés avaient mangé la reine sa femme et ses deux enfants.

Un soir qu'elle rôdait, à son ordinaire, dans les cours et basses-cours du château, pour y flairer quelque viande fraîche, elle entendit dans une salle basse, le petit Jour, qui pleurait, parce que la reine sa mère le voulait faire fouetter, à cause qu'il avait été méchant; et elle entendit aussi la petite Aurore, qui demandait pardon pour son frère.

L'ogresse reconnut la voix de la reine et de ses enfants, et furieuse d'avoir été trompée, elle commanda, dès le lendemain matin, avec une voix épouvantable qui faisait trembler tout le monde, qu'on apportât au milieu de la cour une grande cuve, qu'elle fit remplir de crapauds, de vipères, de couleuvres et de serpents, pour y faire jeter la reine et ses enfants, le maître d'hôtel, sa femme et sa servante : elle avait donné ordre de les amener les mains liées derrière le dos.

Ils étaient là, et les bourreaux se préparaient à les jeter dans la cuve, lorsque le roi, qu'on n'attendait pas si tôt, entra dans la cour, à cheval ; il était venu en poste, et demanda, tout étonné, ce que voulait dire cet horrible spectacle. Personne n'osait l'en instruire, quand l'ogresse, enragée de voir ce qu'elle voyait, se jeta elle-même la tête la première dans la cuve, et fut dévorée en un instant par les vilaines bêtes qu'elle y avait fait mettre. Le roi ne laissa pas d'en être fâché : elle était sa mère ; mais il s'en consola bientôt avec sa belle femme et ses enfants.




Merci à mon cousin qui m'a permi de continuer à faire vivre les pages de son site internet qui fermera définitivement, suite à la décision de son hébergeur de page.

Une tite comm ou un message sur mon livre d'or me ferait plaisir ! Merci.